Myronae
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Myronae

Le forum a fermé ses portes, merci à tous ceux qui l'ont fait vivre jusqu'à présent. Bonne continuation !!
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Le jour de la grande disparition

Aller en bas 
AuteurMessage
Belaam WhiteLeather
Admin
Belaam WhiteLeather


Messages : 270
Date d'inscription : 11/06/2011

Feuille de personnage
Occupation: Faire ce que bon me semble.
Préférence: Dominateur et c'est pas prêt de changer.
Type de role-play: Chatbox

Le jour de la grande disparition Empty
MessageSujet: Le jour de la grande disparition   Le jour de la grande disparition Icon_minitimeVen 17 Juin - 4:09

« Grand-père, raconte-moi encore une fois le jour de la grande disparition!! » Demande l'enfant d'une voix enjouée.

« D 'accord, mais après tu iras te coucher. » Répond le vieille homme.

« Oui, promis!! » Déclare l'enfant.

Le grand-père racle sa gorge et commence.

« Il y a de cela très longtemps, nous autres, humains, étions très avancés en matière de progrès. Nous volions dans des machines de fers qui allaient très vite, nous pouvions soigner des maladies depuis des siècles incurables, nous communiquions partout à travers le monde, nous étions même allés dans l'espace! »

« Continue Grand-père! » Reprend l'enfant après avoir jeté un coup d'œil à l'astre de nuit.

« Nous voulions repousser les limites mais notre plus gros point faible restait la courte espérance de vie de nos corps naturels. C'est en craignant ceci que les recherches se concentrèrent pour créer des vies artificielles et des corps plus solides que les nôtres. Si la majorité des gens prônait la paix, la minorité qui faisait la guerre causait des dégâts irréparables. Notre soif était sans limite et nous n'avons pas été capables d'entendre ses avertissements... » Son regard s'assombrit de tristesse.

« Qu'est-ce qui s'est passé? » Demande l'enfant comme s'il l'ignorait.

« Notre Terre était à bout de souffle, usée par notre exploitation intensive de ses richesses. Celle qui nous avait vus naître, nous avait portés, nourris, génération après génération, était en train de mourir. Et nous, trop entêtés pour le comprendre, sommes restés sourds à ses appels. »

Il marque une légère pause, visiblement ému de parler de cela, puis finit par reprendre.

« Je me rappellerai toujours de cette nuit-là. L'air était terriblement chaud et je n'arrivais pas à m'endormir. Exaspéré, j'allais me chercher une bouteille d'eau fraîche dans le frigidaire et m'installais sur le rebord de la fenêtre. J'avais bien pris garde, de ne pas réveiller ta grand-mère, sinon elle m'aurait tordu le cou... Enfin... J'admirais la lune, belle et pleine. C'est alors que le vent se mit à brusquement souffler. Étonné, je me redressai. Au loin, de gros nuages noirs, de ceux annonciateurs d'orages, s'approchaient, menaçants. En moins de cinq minutes ils nous avaient rejoint. »

L'ancien boit une gorgée de vin avant de continuer sous les yeux de l'enfant, complètement par l'histoire.

« J'ai eu alors comme un mauvais pressentiment. Paniqué je réveillais ta grand-mère et appelait tes parents pour que l'on se retrouve. Ils m'ont pris pour un fou sur le coup mais le ton de ma voix avait fini par réussir à les convaincre. La pluie se mit donc à tomber, ou plutôt des trombes d'eau se mirent à tomber. Vous avez fini par arriver, trempés jusqu'aux os. Notre premier réflexe fut d'allumer la télévision pour avoir des nouvelles. »  

« Ah oui la boîte avec des images dedans! » Se remémora l'enfant.

« Oui c'est ça. »

« Mais les nouvelles n'étaient pas bonnes, hein grand-père? »

« Non, elles ne l'étaient pas... Le monde entier était recouvert par ces pluies diluviennes. L'eau détruisait tout sur son passage, nombreuses villes avaient été coupées d'électricité. Tous les systèmes étaient hors fonction les uns après les autres. On comptait déjà les morts par milliers. Il n'y avait plus qu'à espérer que cela s'arrêterait et que nous serions épargnés. Heureusement notre maison était sur les hauteurs, on pensait avoir le temps de voir venir, si cela durait quelques jours. Seulement nos réserves commençaient grandement à s'amenuiser tandis que la pluie ne s'arrêtait toujours pas... »

Le petit se met à bailler.

« Tu as sommeil. »

« Non c'est bon, la suite grand-père!! » Supplia le petit.

« L'électricité nous fut coupée juste après que les informations aient annoncé qu'une terrible vague de plusieurs mètres de haut allait s'abattre dans les heures qui suivraient sur nous. Cela nous laissa le temps de nous résigner à notre sort et de surtout nous dire adieu. Si ta grand-mère et moi avions déjà bien vécu, je regrettais pour tes parents. La maison fut détruite en une fraction de seconde... Et j'ai eu beau essayer de retenir mon souffle, l'eau me remplit les poumons et je perdis connaissance. »

« Et c'est là que tu l'as vue?! »

A suivre.


Dernière édition par Admin le Ven 17 Juin - 4:38, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://myronae.forumgratuit.org
Belaam WhiteLeather
Admin
Belaam WhiteLeather


Messages : 270
Date d'inscription : 11/06/2011

Feuille de personnage
Occupation: Faire ce que bon me semble.
Préférence: Dominateur et c'est pas prêt de changer.
Type de role-play: Chatbox

Le jour de la grande disparition Empty
MessageSujet: Re: Le jour de la grande disparition   Le jour de la grande disparition Icon_minitimeVen 17 Juin - 4:36

(Suite)

« Oui. Elle était si belle, ses cheveux étaient de la couleur de la terre, longs et soyeux, ses yeux d'un bleu pareil à des eaux turquoises, ses lèvres semblables à des pétales de roses, sa peau gorgée de soleil, ses traits fins et parfaits, ses formes féminines et généreuses. Mais elle semblait si triste, cela me brisait le coeur. J'entendais le bruit de chacune de ses larmes tomber dans la flaque d'eau qui s'était créée sous elle. Sans qu'aucun mot sorte de ma bouche ou de la sienne, elle m'expliqua. Elle pleurait pour cette terre qui se mourrait, pour nous qui avions été trop orgueilleux, pour toute la souffrance que nous nous étions faits endurer. Moi, comme un idiot, je me mis à pleurer aussi. »

L'enfant se mit à sourire, tout en essayant de s'imaginer à quoi elle pouvait bien ressembler.

« Je ne saurai jamais ce qui la fit changer d'avis ou bien si elle avait décidé de cela bien avant notre rencontre. Je sais seulement que lorsque je rouvris les yeux, j'étais bel et bien vivant. Nous étions plusieurs à découvrir ce que la déesse nous avait laissé de notre terre. D'immenses arbres, de la verdure à perte de vue, de l'eau, de l'air frais, un vrai paradis ! Après discussion je découvrais que je n'avais pas été le seul à avoir fait ce rêve, qu'ils avaient tous rencontré celle que nous surnommerions plus tard Gaïa. Il restait une chose étrange cependant : aucune femme n'était parmi nous. »

Les yeux de l'enfant se mettent à cligner plusieurs fois, signe qu'il ne va pas tarder à s'endormir.

« Après quelques heures de marche, je découvris une entrée dans l'énorme tronc d'un arbre. Le passage était à ma hauteur et je décidais de l'explorer. Mais il faisait si sombre à l'intérieur que j'envisageais à rebrousser chemin. C'est à cet instant que les nervures du géant feuillu se mirent à doucement briller, comme pour me montrer le chemin. Curieux, je les suivais. Il me fallut plusieurs minutes pour me retrouver dans une espèce de pièce. En son sein, un jardin, entouré de ruines d'un ancien temple grecque. Certaines colonnes étaient à même le sol recouvert d'une herbe bleuté. En son centre, un arbre étrange, parfaitement blanc mais d'une lumière si pure que j'en restais la bouche ouverte. Je n'osais pas m'avancer et regardais autour de moi s'il n'y avait aucun danger. C'est là que je les vis et que je compris : les femmes n'avaient pas disparu de ce monde, elles avaient été simplement étaient endormies et rassemblées ici. Ainsi la déesse avait décidé de nous donner une autre chance tout en nous mettant à l'épreuve. »

Le vieil homme se lève de la chaise pour venir couvrir l'enfant endormi. Il souffle sur la bougie et s'éclipse.
Revenir en haut Aller en bas
https://myronae.forumgratuit.org
 
Le jour de la grande disparition
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Mise à jour - Badiya

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Myronae :: Au commencement :: Ce qu'il faut savoir :: Les chroniques de la nature-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit